Messages les plus consultés

jeudi 15 juillet 2010

LIBERTE EGALITE FRATERNITE SOUS CONDITIONS

LE CONTRAT SOCIAL FRANÇAIS EST-IL NECESSSSAIRE A L’EXISTENCE DE LA SOCIETE MODERNE ?

L’homme est un animal grégaire. Partant de ce constat, un contrat social s’est naturellement imposé comme règle de vie. C’est un engagement réciproque de cohabitation pacifique. Il s’applique à tous les aspects de la vie civique en société. Né en 1880 sous la plume de Jean Jacques Rousseau, puis affiné par Napoléon III en 1844, il est sensé régler les principaux échanges d’une société moderne. Tout d’abord, un contrat est un engagement réciproque qui définie les règles et les obligations de chacune des parties.Si on compare la France au reste du monde, notre système est enviable à bien des égards. Dès sa naissance, le citoyen Français bénéficie de droits prévus par la République. Ainsi, il est gardé dans des crèches ou chez des nourrices qui permettent à ses parents d’être rassurés pendant qu’ils travaillent. Puis il est pris en charge par l’école laïque, gratuite publique et obligatoire imposée par Jules Ferry. Cette égalité initiale des chances est sensée lui donner l’accès au savoir pour lui permettre d’avoir un emploi au sein de la société tout au long de sa vie. Il dispose d’une garantie fondamentale appelée «Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance » pour trente cinq heures de travail hebdomadaire, une couverture sociale et privée en cas de maladie, d’accident de travail ou autre tracasserie qui peuvent survenir et être de la sorte remboursé. Si il a cotisé tout au long de sa vie, il a le droit à une retraite digne. Tout au long de sa vie, il peut ainsi se loger, se nourrir, se vêtir et même avoir des loisirs. Le Français dispose du droit de grève, mais aussi du droit de vote dans les comités d’entreprises ainsi qu’au suffrage universel. S’il ne souhaite pas travailler comme fonctionnaire ni comme employé des grandes sociétés privés, il à la possibilité de créer son propre commerce ou sa propre entreprise pour devenir lui-même patron. Il peut également s’impliquer dans le monde associatif et les partis politiques. Les hommes politiques lui garantissent que ses impôts seront utilisés à bon escient, à la bonne tenue des finances publique des infrastructures et de la logistique de la nation. L’énergie, les différentes routes, l’obligation d’une assurance pour être couvert en cas d’accident ou de catastrophe naturelle, le droit à une banque lui permettant d’accéder au crédit permettant la propriété privée, la poste et le téléphone en sont quelques exemples. Les lois gérées par les juges, les procureurs, les avocats, les notaires et la police garantissent la paix civile et la sécurité des citoyens. L’obéissance et la discipline de l’armée quant à elle garantie à la nation sa protection contre les attaques éventuelles, en défendant les intérêts économiques de la France à l’étranger en temps de paix et sur notre territoire en temps de guerre. L’investigation du journalisme, de la presse, de la radio, de la télévision et d’Internet permet aux Français une liaison instantanée avec le monde. La musique, le théâtre, la littérature, le cinéma, les jeux vidéo et autres classiques favorisent le rayonnement de la spécificité cultuelle Française à travers la mondialisation. La déclaration des droits de l’homme en est le meilleur exemple. Enfin les prisons permettent d’écarter ceux qui ne se sentent pas de culture républicaine des citoyens qui respectent les règles de la société. Elles servent également à rééduquer les tricheurs en leur donnant théoriquement une seconde chance.

Malheureusement les choses ne sont pas aussi idylliques pour tout le monde. On se rend compte de nos jours encore, que bien des Français n’ont pas accès aux crèches faute de place. Il semble qu’il existe une école à deux vitesses considérant les nombreux échecs scolaires. Le drame humain du chômage provoque l’exclusion que les gouvernements successifs ont tenté désespérément de diluer avec le Revenu Minimum Garanti devenu de nos jours le Revenu de Solidarité Active, Emaüs, les restos du cœur et la sécurité sociale généralisée. Le cout de la vie est de plus en plus cher. Ces signes du temps ne sont que le flagrant désaveu d’un manque d’imagination politique. De moins en moins de Français se déplacent pour voter, signe de désespérance ou de désintérêt, car au fil des gouvernements successifs, ils ne voient pas leur situation s’améliorer. Le détournement des fonds publics, la corruption, la manipulation des médias ont fini par achever l’espoir de jours meilleurs. De plus en plus de suicides se produisent au sein de la police de l’administration et jusque dans les prisons ou les meurtres les plus abjects y sont monnaie courante. Il semblerait que la République ne soit plus capable d’assumer la sécurité de ses citoyens. L’armée notre dernier fleuron, à elle-même du mal à obtenir un budget décent. La France est en déficit exponentiel et l’augmentation constante des impôts directs ou indirects n’est que l’aveu tentant de masquer un complot mondial. Un plan occulte pour nous amener vers l’irréparable au profit exclusif d’une élite financière, masquant de facto la mauvaise gestion et faisant fuir les capitaux. La sécurité des Français est remise en question. La presse vendue au pouvoir en place est montrée du doigt. Les programmes culturels deviennent médiocres. Même la langue et la culture générale Française paraissent en danger. Les assurances et les banques escroquent leurs clients. Une connivence entre les notables met des battons dans les roues des entrepreneurs venant des basses couches sociales afin d’empêcher leur évolution dans les affaires. Des contrôles en tout genre permettent même aux membres de la famille de certains juges du tribunal de commerce de prendre le contrôle des quelques sociétés pouvant leur être intéressantes pécuniairement. Le fossé se creuse de plus en plus et la France redécouvre les émeutes dans les banlieues qui ne survivent plus que grâce au marché parallèle de la drogue et du recel. Le terrorisme apparaît de nouveau. La nature elle-même se révolte contre nous.

En synthèse, le contrat social Français est plutôt positif si on considère la moyenne des contrats des autre pays du monde. Même si toutefois chez nous aussi, tout dépend dans quelle catégorie sociale on se trouve et où l’on naît, s’il existe bel et bien un contrat social à deux vitesses, une loi à deux vitesses, des écart de salaires trop important, des injustices au niveau des crèches ou des Habitations à Loyer Modéré, une nourriture de mauvaise qualité pour le petit peuple et une nourriture bio, des vêtement qui provoquent des mycoses et des vêtements protecteurs, des avocats commis d’office et des avocats ténors, des juges honnêtes et des juges corrompus par les enveloppes d’espèces, des procureurs intègres et des procureurs politiquement partisans, des prisons aux quartiers disciplinaires et celles au quartier V. I . P, des crédits revolving et ceux aux taux pour fonctionnaires, les voitures d’occasion et les voitures de luxe, les campings et les hôtels cinq étoiles, la classe tourisme et la classe affaire, même la medecine à du mal à résister à cette spirale négative qui nous tire vers le bas. Le contrat social reste un ciment fondamental à notre devise « Liberté Egalité Fraternité » s’il ne dévie pas de son principe. A ce titre il est le reflet du progrès et du modèle Français, une notion de la devise républicaine qui aujourd’hui apporte un contre poids au modèle Européen que les autres systèmes tentent de nous imposer. Telle notre devise arborée fièrement sur les murs de la mairie, de l’école, les documents administratifs, le contrat social est notre idéal républicain. Toutefois, il soulève désormais de grandes questions. Permet-il encore la survie d’une tendance équitable entre les citoyens Français à l’aube d’un gouvernement européen, voire mondial ? A cet égard, le contrat social Français incarne bien le refus d’une société européenne ou mondiale, marquée par la spirale infernale d’une certaine idée de ce mondialisme marqué par les clivages sociaux. En y réfléchissant objectivement, le contrat social Français reste encore la seule alternative d’un principe se dirigeant vers l’équité en tant qu’idéal de progrès humain universel.

A l'isue de cette étude, on retiendra que le contrat social Républicain incarne certainement moins le portrait exact de la République qu'un idéal de progrès. Ce progrès est synonyme d'idéal de modèle et ne doit pas cesser de conduire et animer nos institutions. A l'heure de la mondialisation, des valeurs et des cultures, comment devrions-nous concevoir un contrat social collectif ?En conclusion, les Français sont des grincheux sympathiques que j’imagine certainement très conscients de la chance qu’ils ont de vivre dans un si beau pays au climat particulièrement agréable. Considérant la crise mondiale actuelle, notre pays est envié du monde entier. J’en donne pour preuve les chiffres de l’immigration bien supérieurs aux chiffres de l’émigration. Bonjour chez vous._________________

L'interrogatoire commence :
- De quel droit portez-vous la Légion d'honneur ?
- Je l'ai trouvée dans mon berceau. "